Description
On ne peut pas dire « je n’aime pas » avant d’avoir goûté.
Cette règle, Priam en a fait son mantra. Avec son meilleur ami Gonz, il vit de petites et de grandes arnaques. Sa seule constante : essayer, encore et toujours. Qu’importe les conséquences, la vie est une expérience ! Une odyssée dont il est le héros mytho-illogique.
Abigail adore la compétition, surtout avec elle-même. Bien décidée à devenir la nouvelle associée de Gueules, agence de mannequins atypiques, elle doit mettre la main sur la perle rare pour animer un nouvelle programme télé : un homme inconnu, mais aussi sexy et charismatique que totalement déjanté.
Quand le hasard s’en mêle, c’est leur monde qui bascule.
Essayer de se pardonner, essayer de se relever, essayer de grandir…
Tomber amoureux, s’ils essayaient ?
Le reflet des Livres –
J’ai vu la vidéo de Loïs sur laquelle on l’entend lire le prologue et le début de Priam, et je n’ai pas résisté à l’ouvrir pour continuer tellement j’étais intriguée. Puis j’ai eu du mal à le lâcher. Encore une fois la plume de Loïs m’a totalement immergée dans l’histoire aux côtés de Priam, ce héros carrément hors-norme que j’ai totalement adoré !
Priam c’est ce jeune homme que la vie n’a pas épargné, curieux de tout il teste, il essaie, d’ailleurs son truc c’est d’essayer, et on peut dire que Priam ne fait pas les choses à moitié ! J’ai totalement succombé à sa philosophie de vie, ses réflexions et ses interrogations sont aussi absurdes que pertinentes, logiquement illogiques ! Priam c’est ça : ce paradoxe constant, ce jeune homme qui a sa propre vision des choses, et qui nous pousse à nous remettre en question nous aussi. Priam, sa vie, il la mène à sa manière, en dehors des cases et des chemins tracés, il trace sa route comme il l’entend. Son passé n’est pas facile et pourtant Priam est un garçon solaire ! Si on a l’impression qu’il ne prend rien au sérieux, il cache tout de même bien des choses derrière sa façade impertinente et « je m’en foutiste » il est à la fois adulte et enfant et j’avoue qu’il m’a fait exploser de rire une paire de fois !
Puis il rencontre Abigail. Gail c’est cette jeune femme qui a besoin que tout soit en ordre dans sa vie, qui planifie tout parce que cela la rassure. Qui suit les règles et qui est bien en sécurité dans ce cocon qu’elle s’est fabriqué. Alors quand sa route croise celle de Priam, tout son monde bascule et sa vie bien rangée devient sens dessus dessous. Priam la bouscule, dans tous les sens du terme, il la pousse à voir au-delà des limites qu’elle s’est imposées elle-même. Il la force à se dépasser à vivre autrement, à voir les choses sous un autre angle. C’est un personnage qui m’a beaucoup touché, ému. Son passé n’est pas non plus rose, et on comprend aisément pourquoi elle en est arrivée à vivre sa vie ainsi. La voir évoluer, renaître au contact de Priam est si beau.
Les personnages secondaires prennent une place à part entière et celui que j’ai le plus aimé c’est Gonz, le punk à poulpe ! Gonz, c’est celui qui a ramassé Priam lorsqu’il était au plus bas. Leur amitié est si forte, si belle qu’elle m’a conquise. Leur relation est si naturelle et si forte. Mais Gonz est aussi mystérieux, il cache pas mal de choses et lorsqu’on découvre ses secrets, mon dieu j’ai été si touchée. Comme jamais auparavant. Vous le savez si vous lisez mes chroniques régulièrement, il est rare, pour moi, de verser une larme quand je lis un livre, mais là c’était si fort et si bien écrit que ce n’est pas une larme que j’ai versée, mais des centaines, j’ai pleuré si fort tant l’émotion ressentie était d’une intensité folle. Honnêtement, bravo Loïs tu peux te vanter d’être la seule à m’avoir fait pleurer comme ça…
L’Odyssée de Priam, puisqu’on ne peut pas parler d’une simple histoire, est belle, tumultueuse, drôle aussi. Je suis passée par beaucoup d’émotions, j’ai ri, souvent, j’ai pleuré, si fort, j’ai été émue, touchée, j’ai tremblé aussi, mais j’ai eu l’impression de vraiment vivre tout ça, avec eux. La plume de Loïs dont j’étais déjà fan m’a séduite à nouveau. Ici elle frappe fort. Très fort. C’est un nouveau coup de cœur incommensurable !
En bref :
LISEZ CE LIVRE ! (quoi c’était bref non ?) Une histoire qui fait rire tout autant qu’elle prend aux tripes, les mots ne semblent pas assez forts pour exprimer mon ressenti. Loïs les manie bien mieux que moi d’ailleurs, alors lisez ce livre ! Plongez dans la vie de Priam et découvrez ce garçon solaire et aimant, qui trace sa route en dehors des sentiers battus, qui refuse de rentrer dans les cases que la société nous impose, et venez découvrir ce qui lui est arrivé. Vous sortirez de cette lecture chamboulée, mais sereine aussi. Une histoire intense qu’il faut absolument lire ! Un coup de cœur monumental ! Vous êtes encore là ? Vous attendez quoi pour aller dévorer cette histoire ?
La bibliothèque de la romance –
‹‹ Ne pas dire je n’aime pas sans y avoir goûté. ›› Eh bien j’ai “goûté” Priam et j’ai adoré !
Il y a de ces romans qui créent une brèche et s’infiltrent dans vos veines, malmenant votre coeur. Ceux-là vous marquent à jamais, et celui-ci en fait partie.
Dès le prologue j’ai su que j’allais adorer Priam. Mais j’étais loin de me douter à quel point !
▪️Lui, c’est Priam. Un homme au comportement enfantin, totalement déjanté, décalé, mais tellement vrai. Il est unique et un peu (beaucoup) mythomane… Son côté désinvolte m’a beaucoup plu.
▪️Elle c’est Abigail. Une femme droite et bosseuse qui est toujours dans le contrôle.
Chacun a du mal à comprendre le mode de vie de l’autre car tout les oppose. Mais sur un quiproquo ils vont devoir se côtoyer.
J’ai absolument tout aimé dans ce roman. J’ai eu un coup de coeur pour Abigail, Priam et Gonz. Le travail effectué sur la psychologie des personnages est remarquable. Le récit est prenant, totalement addictif et surtout bien construit. Et que dire de la plume de l’auteure ? Sublime. C’est le premier mot qui me vient en tête. Elle est atypique, chargée en émotions qui vous font passer du rire aux larmes, dont la justesse des mots est percutante. À travers ce roman plusieurs messages sont passés, ils sont le reflet de la dureté de la vie. Parce que vivre c’est aussi souffrir.
À mes yeux ce roman mérite amplement de remporter un franc succès.